Ils cristallisent des millions d’abonnés sur la toile, sont adulés par une communauté essentiellement issue de la gen Z et moins connus des plus de 35 ans.
À ma droite, on retrouve Michou, son pote Inoxtag mais aussi les illustres Mac Fly et Carlito qui ont récemment performés dans l’enceinte très privée du président de la République… A ma gauche, Nabilla, Jessica Thivenin, Julien Tanti, héros du petit écran via plus de participations à diverses télé réalités que nous ne pourrons décemment les compter. Leur force de frappe est colossale.
À titre d’exemple :
Michou , avoisine les 2 milliards de vues youtube au cumul.
Nabilla divertit 6 millions de personnes quotidiennement sur Instagram.
Une lutte des classes du monde moderne/ 2.0
Une sorte de guerre de la légitimité se joue. Les youtubeurs se considèrent comme des créatifs, des concepteurs de contenus originaux en permanence en quête de la nouvelle idée qui va exploser leur précédent record d’audience.
A contrario, la terminologie influenceur a premièrement été associé aux protagonistes sortants des télés réalités que la désormais madone du celebrity market Magali Berdah a brandé comme de véritables produits au pouvoir jusqu’alors non exploité.
Cette jeune femme,par un heureux hasard, a rencontré une candidate de télé réalité et s’est rendu compte que contrairement au modèle étatsunien qui relie les marques aux influenceurs, la famille Kardashian en tête depuis des décennies, en France le marché était inexistant. Un boulevard s’offrait donc à ce secteur porteur qui permets aux marques de rapidement augmenter leur chiffre d’affaires et aux influenceurs de pérenniser leur activité.
Cette guerre fratricide n’est pas nouvelle dans le paysage médiatique. En 2017, Squeezie déjà numéro un sur Youtube faisait ses armes sur le dangereux plateau d’Ardisson. Ce dernier n’a pas manqué de se gausser de l’activité hautement rémunératrice du youtubeur qu’il apparentait cyniquement à un génie de la culture du vide.
Aujourd’hui, Squeezie atteste toujours des meilleures audiences sur la plateforme digitale rouge et blanche. Ardisson essuie quant à lui un énième échec télévisuel.
Youtubeurs = influenceurs ?
Mais les exemples de youtubeurs au profil qui tend désormais plutôt vers l’influence se multiplient. Léna situations en tête. Complexe de l’associer uniquement à la plateforme leader de la vidéo quand elle est invitée à déambuler sur les marches du Met Gala. Il apparaît évident et en éternel développement que les youtubeurs usent de plus en plus de créativité notamment en alliant leurs forces à nombreux de leurs homologues.
Sur YouTube, la tendance est au collectif, cela permet de ne pas lasser les spectateurs et de produire un contenu plus récurrent.
Cela questionne finalement l’essence même de ces statuts. Ne devrait-on pas alors parler d’Influenceurs et de sous catégories spécifiques dans lesquelles les youtubeurs.euses figureraient parmi les streamers ou les instagrammeurs.euses?
Et parmi ces différents clans, il s’agit également de démêler lequel sera le plus pertinent pour faire résonner votre image de marque le plus justement possible. Les leaders d’opinion digitaux représentent votre enseigne, ainsi pour éviter tout bad buzz (puisque nous luttons contre la légende qui présuppose que toute forme de buzz est bonne à prendre), il est important de saisir leur essence et ce qu’ils aspirent à défendre.
La tâche n’est pas aisée, et il est vivement conseillé de vous faire accompagner par des agences de communication expertes dans l’Art de l’influence.